Pour la première fois depuis plusieurs années, les organisations syndicales représentatives à La Poste (CGT, CFDT, SUD, FO et CFTC et UNSA) se sont réunies en intersyndicales afin de porter ensemble des revendications autour des conditions de travail des postières et des postiers, mais également dénoncer un manque de vision sociale au sein de la Maison Mère.
Le contexte sanitaire, social et économique suite à la Covid-19, doit collectivement nous obliger à travailler ensemble en cherchant les éléments qui nous rassemblent, plutôt que ce qui nous sépare, au service des postières et des postiers.
C’est dans ce contexte si particulier que l’ensemble des organisations syndicales a porté conjointement les revendications communes, sans renier leur identité, à savoir pour la CFDT le sens du compromis et de l’émancipation des travailleurs. Notre organisation, avec d’autres, ont signé le Pacte social « La Poste engagée avec les postiers », accord incontournable pour donner des garanties fortes sur l’emploi, faisant le choix d’un pacte social plutôt que d’un plan social !
Alors qu’un consensus était installé, et que le respect entre signataires et non-signataires était respecté par tous, nous apprenons qu’une organisation vient de faire jouer son droit d’opposition devant la Direction Générale du Travail visant à « casser » le pacte social. Pour la CFDT, cette décision marque une rupture dans la poursuite d’un travail unitaire, pour les postières et les postiers, faisant le choix d’une incertitude sociale au profit d’un dogme idéologique.
21CP09 LP RUPTURE DE L'UNITE SYNDICALE AUTOUR DE LA QUESTION PACTE SOCIAL OU PLAN SOCIAL