Après une série de bilatérales, une nouvelle version de l’accord social BSCC a vu le jour. Alors qu’elle était censée intégrer au minimum, une partie des revendications évoquées par chacune des organisations syndicales, force est de constater que nous en sommes encore très loin. Le volet organisationnel est trop prégnant et laisse bien peu de place au volet social, si ce n’est des copiés/collés d’articles du pacte social. 
Une négociation difficile… mais nécessaire !

La CFDT :

• Déplore ce constat et le peu d’avancées concrètes pour les postières et postiers.
• N’acceptera pas de se laisser enfermer dans un rythme de négociations dicté par une DODT trop pressée de déployer ses équipes autonomes et performantes. Le calendrier de négociation doit être détendu.

Les postières et postiers attendent que ce futur accord social définisse, comme en 2017, les mesures urgentes et nécessaires leur permettant de faire face aux transformations dans le respect des conditions de travail.

Pour la CFDT cela passe à minima par :

• Une équipe autonome et performante limitée à 12 personnes maxi et composée principalement de force de travail permanente afin de garantir la stabilité nécessaire à son bon fonctionnement ;
• Des activités transverses identifiées et quantifiées ;
• Le maintien d’un volant de remplacement et de ses primes tant la semaine que le samedi ;
• Un cadrage des organisations évolutives notamment en terme de « sécabilité », tournées renforts, multi DHT, ou de tout autre schéma ;
• Une filière encadrant réaffirmée avec un pourcentage de management pour les responsables d’équipe à 100% et pour les responsables opérationnels à 50% au minimum, et un encadrant par site à minima ;
• Un accompagnement financier et promotionnel à la hauteur des efforts engagés par les postières et postiers ;  
• Une méthode de conduite du changement et un dialogue social réaffirmés.