Négociations annuelles obligatoires : la CFDT signe l'accord
Après deux années sans accord, et dans un contexte d’inflation galopante, pas question pour la CFDT d’abandonner les postières et les postiers face à un pouvoir d’achat en berne.
Après deux années sans accord, et dans un contexte d’inflation galopante, pas question pour la CFDT d’abandonner les postières et les postiers face à un pouvoir d’achat en berne.
Le 23 septembre en bilatérale, la CFDT a été informée d’un projet de transformation des 10 DAST de la BGPN en 5 DTSO. Faute de documents préparatoires, les contours de ce dossier demeurent flous et incertains.
À la suite du rapport du sénateur Giannesini sur le transport et la distribution de la presse, c’est au tour de Jean Launay de remettre ses travaux auprès du ministre de l’Économie sur le financement des missions de service public assurées par La Poste, confirmant les analyses du premier rapport sénatorial du 31 mars dernier.
Pour la première fois depuis plusieurs années, les organisations syndicales représentatives à La Poste (CGT, CFDT, SUD, FO et CFTC et UNSA) se sont réunies en intersyndicales afin de porter ensemble des revendications autour des conditions de travail des postières et des postiers, mais également dénoncer un manque de vision sociale au sein de la Maison Mère.
La CFDT réaffirme son engagement aux côtés des postières et des postiers en signant le 4 mai dernier l’accord « La Poste engagée avec les postiers ».
Concertation organisation du temps de travail (OTT) percutée par la mise en place de la nouvelle branche Grand Public/Numérique
La Poste ignore-t-elle ses propres règles en matière de pose de congés ? Manifestement non, à lire la note RH du 8 avril.
La CFDT avait pointé ses insuffisances, il faisait l’unanimité contre lui, le projet d’avenant pour un télétravail de crise vient d’être auto-détruit par La Poste. Deux victimes collatérales dans cette décision unilatérale : les droits des télétravailleurs du Coronavirus, et le dialogue social
En pleine recrudescence de la pandémie de COVID 19, La Poste propose une évolution de l’accord de 2018 d’une timidité désolante.
La Poste s’était engagée auprès des organisations syndicales (OS) à maintenir la rémunération des postières et des postiers impactés par le COVID19 et devant être placés en activité partielle. Depuis le début de la crise sanitaire, les mesures de maintien de la rémunération négociées à La Poste suivent l’évolution des mesures gouvernementales.
La CFDT signe un nouvel accord :
Un nouvel accord soumis aux organisations syndicales
Depuis plusieurs semaines, la CFDT n’a eu de cesse de réclamer une prime pour les postières et les postiers restés sur le pont durant cette période de confinement. Jusqu’à présent, la direction était restée muette.
La CFDT n’avait pas signé l’accord NAO 2020 au regard des revalorisations a minima pour les classes 2 et 3 et la suppression de l'augmentation générale pour les groupes A.
Les personnes vulnérables et salariés en arrêt pour garde d’enfant étaient, jusqu’à présent, placés en arrêt de travail du fait de l’actuelle crise sanitaire. À partir du 1er mai, le gouvernement a pris la décision de placer ces personnes en activité partielle. Si rien n’est fait, les postières et les postiers concernés ne percevront donc plus qu’une indemnité à hauteur de 70% du salaire brut, soit environ 84% du salaire net.
Ce lundi 20 avril, le COMEX a adressé un mail « d’orientations » à l’ensemble des managers invitant ces derniers à faire poser 5 à 10 jours de repos à leurs collaborateurs entre le 20 avril et le 31 mai, congés payés inclus. Pourtant, en matière de CA, La Poste ne peut juridiquement rien imposer.
Ce lundi 20 avril, le COMEX a adressé un mail « d’orientations » à l’ensemble des managers « invitant » ces derniers à faire poser 5 à 10 jours de repos à leurs collaborateurs entre le 20 avril et le 31 mai.
La direction de La Poste, galvanisée par un jugement en référé qui lui est favorable, décide unilatéralement d’étendre ses activités et fait ainsi le choix de renoncer au dialogue social.
Depuis plus d’une semaine, La Poste est sous la pression de l’ensemble des organisations syndicales pour adapter son niveau d’activité à la crise sanitaire. La CFDT demandait entre autres que le maximum de postiers puisse rester chez eux afin de se protéger et que La Poste priorise les activités essentielles à leur confier.
Dès lundi matin, le Réseau prenait les premières mesures de la crise sanitaire et décidait de restreindre l’ouverture des bureaux pour concentrer ses moyens dans la lutte contre l’épidémie avec plus ou moins de réussite.
La Poste a tardé à mesurer l’urgence sanitaire et la nécessité de prendre des mesures drastiques pour protéger la santé de ses agents. Sans consignes claires, les établissements sont partis en ordre dispersé. Les managers, les agents et leurs représentants se sont retrouvés souvent seuls pour gérer une situation.
Le jeudi 12 au soir, le Président de la République annonçait plusieurs mesures afin de ralentir la propagation du virus Covid-19 sur le territoire. Mesures à nouveau renforcées dès aujourd’hui par des mesures de confinement devenues nécessaires à la protection des citoyens français.